Au terme d'un travail approfondi, le groupe d'experts constitué
par la Direction générale de la santé, a rendu ses conclusions
sur la nocivité des téléphones portables pour la santé."En
l'état actuel des connaissances, il n'est pas possible de dire qu'ils représentent
des menaces pour la santé ." Ce n'est pas pour autant que leur
innocuité est prouvée puisque certaines études ont rapporté
des effets indirects sur la cancérogenèse. Le rapport conclu donc
sur la nécessité de nouvelles études et recommandent d'éviter
d'installer les stations de base près des hôpitaux et des écoles.
Depuis 1990, les prothèses de silicone ont été
accusées d'être la cause de maladies auto-immunes (lupus, polyarthrite
rhumatoïde et sclérodermie) lors de la diffusion accidentelle de gel
hors de l'implant. Elles ont été totalement interdites en France
en 1995. Des études anglaises en 1998, confirmées par des études
américaines en 2000 ont depuis démontré qu'il n'existait
"aucune preuve d'un lien entre les implants au gel de silicone et les
maladies établies du tissu conjonctif comme le lupus, la sclérodermie,
et l'arthrite rhumatoïde". La France vient d'autoriser à
nouveau leur mise sur le marché en assortissant cette autorisation d'une
surveillance renforcée du respect des normes de fabrication.
39 firmes pharmaceutiques attaquent en justice la loi promulguée
par l'état sud africain qui autorise l'achat de médicaments génériques
à l'étranger ou leur fabrication sur place. Selon eux cette loi
enfreindrait le droit international sur les brevets et la propriété
intellectuelle. Cette politique de l'état sud africain a pour but de se
procurer à moindre prix les médicaments antirétroviraux utilisés
dans le traitement du sida. Le sida fait des ravages dans ce pays ou plus de 4
millions de personnes sont touchées et où de très nombreux
enfants naissent infectés. Ce procès est une occasion de plus de
dénoncer la politique de prix inacceptable des laboratoires occidentaux
en Afrique où des médicaments indispensables sont vendus au prix
fort sans aucune considération humanitaire. Le procès a été
ajourné au 18 Avril.
Des cas extrêmement rares de réactions cutanées
graves ont été relevés ces dernières années
suite à la prise de médicaments contenant du phénobarbital.
L'Afssaps a donc décidé de suspendre l'autorisation de mise sur
le marché des spécialités contenant du phénobarbital
et ayant une indication autre que l'épilepsie. 11 spécialités
sont concernées par cette mesure : Anxoral, Cardiocalm, Natisédine,
Neurocalcium, Neuropax, Serenol, Spasmidenal, Spasmosédine, Sympaneurol,
Véricardine et Coquelusédal. Cette mesure est la bienvenue et permettra
de faire le ménage dans la composition des ces spécialités
ou le phénobarbital n'avait rien à faire. Les traitements antiépileptiques
ne sont pas concernés. Le retrait des officines interviendra au plus tard
le 9 Avril.