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IV -Effets et dangers du tabac

Index :

 

1) Effets sur l'appareil cardiovasculaire

Les effets nocifs du tabac sur le cœur etles vaisseaux peuvent survenir relativement tôt dans la vie du fumeur. Les deux responsables en sont le monoxyde de carbone et la nicotine inhalée avec la fumée.

Le tabagisme est la cause de plus de la moitié de ces décès d'origine cardio-vasculaire. Fumer augmente les risques de crise cardiaque et de mort cardiaque soudaine. Fumer augmente aussi les chances de rechutes chez les personnes qui ont survécu à une crise cardiaque.

Accélération du rythme cardiaque et augmentation de la pression artérielle sont souvent rencontrées Le tabagisme est une cause très importante d'accident vasculaire cérébral (d'AVC). Chaque année, au Canada, plus de 2 000 décès à la suite d'AVC sont causés par le tabagisme.

Le tabagisme favorise la formation de plaques d'athérome (athérosclérose) dans les artères des jambes . Ces plaques génent la circulation sanguine, ce qui provoque des douleurs aux jambes, de la difficulté à marcher,et peut aller jusqu'à la gangrène et l'amputation.

2) Les risques de cancer

Le tabagisme est responsable de plus de 30 p. 100 de tous les décès causés par un cancer. Aucun organe n'est épargné.

3) Les maladies respiratoires

Chaque année, le tabagisme est responsable d'un nombre important de décès par suite de maladies respiratoires.

Le début est progressif. Le fumeur va commencer par tousser, être essoufflé, faire facilement des bronchites…Plus tard, de nombreuses maladies bronchopulmonaires peuvent apparaitrent .L'usage de la cigarette augmente les risques de bronchites chroniques et d' emphysème. Pour ces maladies,le tabagisme est le facteur de risque le plus important, il dépasse de loin tous les autres facteurs, y compris la pollution de l'air et l'exposition professionnelle. Les personnes souffrant de ces maladies traversent souvent de longues périodes d'invalidité, caractérisées par un essoufflement progressif, une diminution de leurs possibilités d'activités jusqu'à ce que l'essoufflement devienne extrême, même pour de simples gestes quotidiens.

Le tabac est en France la cause de 60 000 décès prématurés par an, soit un décès sur neuf. Un fumeur régulier sur deux ayant commencé à fumer à l'adolescence mourra victime du tabac. Parmi ces fumeurs 50% décéderont avant 69 ans. Du fait de l'ancienneté de sa consommation, les effets du tabac sont aujourd'hui beaucoup plus importants dans la population masculine, avec une estimation de 56000 décès alors que dans la population féminine, ils causent aujourd'hui un peu plus de 3000 décès. C'est dans la tranche d'âge de 45 à 64 ans que le poids de la mortalité due au tabac est le plus important puisque près de 30% des décès masculins (et 4% des décès féminins) lui sont attribuables. Les effets du tabac sur la morbidité en terme non seulement d'années de vie perdues mais aussi d'incapacité, de souffrance, de dépendance et de qualité de vie sont considérables. Chez la femme enceinte, la consommation de tabac a un retentissement très important sur le foetus, le nouveau né, le nourrisson et l'enfant. L'impact du tabac sur la santé se juge à moyen et à long terme. Etant donné l'évolution de la consommation de tabac au cours des décennies précédentes, notamment chez les femmes, l'épidémie des maladies liées au tabac est à venir : des projections à 2025 prévoient 165 000 décès prématurés annuels directement imputables au tabac avec une multiplication par deux des décès masculins et par 10 des décès féminins par rapport à la situation actuelle. L'impact du tabac dépend surtout de l'ancienneté de la consommation journalière. Ainsi, pour le risque de cancer bronchique, qui a été le plus étudié, doubler la quantité journalière de tabac multiplie le risque par deux tandis que doubler la durée de consommation multiplie le risque par 20. Au regard de cette constatation c'est l'arrêt et l'abstinence durable qui doivent être recherchées.
L'arrêt du tabac réduit la mortalité et la morbidité de l'ensemble des maladies liées au tabac, notamment les maladies cardio-vasculaires et le cancer du poumon. Plus l'âge est jeune à l'arrêt de la consommation du tabac, plus la réduction des risques liés au tabac est importante. Toutefois, il n'est jamais trop tard pour arrêter. Un arrêt avant l'âge de 44 ans permet de faire progressivement décroître le risque de décès prématuré au niveau de la mortalité des non fumeurs tant pour les décès de causes cardio-vasculaires que pour ceux liés au cancer du poumon. Si l'arrêt de la consommation du tabac est bénéfique pour l'individu lui même, il l'est aussi, sans aucun doute possible, pour son entourage. Les études sur le tabagisme passif (c'est à dire l'inhalation involontaire par un sujet non fumeur de la fumée dégagée dans son voisinage par un ou plusieurs sujets fumeurs) montrent que :
- l'enfant exposé au tabagisme passif a une augmentation de près de 60 % du risque d'infection des voies aériennes supérieures et inférieures.
- le risque estimé de cancers du poumon est augmenté d'un quart environ et est d'autant plus grand que l'exposition au tabagisme passif a été plus longue.
- le risque d'accident ischémique est augmenté de 30% chez les non-fumeurs vivant chez les fumeurs.

L'arrêt de la consommation tabagique doit intervenir le plus tôt possible.Quel que soit l'âge, l'arrêt permet d'obtenir des bénéfices mesurables pour la santé.

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