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III -Les différentes formes

Index :

Parmi les 17 espèces d'érythroxylons qui produisent l'alcaloïde cocaïne, seules 2 espèces ont des concentrations suffisantes pour en justifier la culture de masse et l'extraction de la cocaïne : erythroxylon coca et erythroxylon novogranatense. Ces deux cocaïers, cultivés initialement au Pérou, en Bolivie et en Colombie produisent l'intégralité de la cocaïne consommée dans le monde. Les feuilles peuvent ensuite être transformées en cinq dévirés différents contenant tous le même alcaloïde actif : la cocaïne. Ces cinq formes sont les suivantes :

a- Les feuilles de coca.

Les feuilles de coca contiennent entre 0.1% et 0.8% de cocaïne selon leur lieu de culture. La teneur en alcaloïde augmente avec l'altitude à laquelle les plantes sont cultivées. Les feuilles de coca sont mâchées le plus souvent mais elles peuvent aussi être roulées dans des cigarettes ou infusées dans de l'eau chaude.

b- La pâte de coca

La pâte de coca ressemble à en mastic de couleur crème à brun clair. C'est un produit intermédiaire qui est obtenu lors de la transformation de la feuille en cocaïne sous forme de poudre. La pâte est obtenue en mélangeant les feuilles avec un produit alcalin (le plus souvent du bicarbonate de sodium), un solvant organique (du kérosène par exemple) et de l'eau. Le mélange est agité et l'alcaloïde est extrait dans le solvant organique. Les feuilles et l'eau sont jetées. L'utilisation d'un acide permet ensuite de séparer l'alcaloïde du kérosène qui est jeté. Une addition supplémentaire de bicarbonate permet d'obtenir une substance solide : c'est la pâte de coca. Cette pâte est mise à sécher. Chimiquement, cette pâte de coca est de la cocaïne base mais elle contient des résidus toxiques des produits chimiques qui ont servi à sa préparation. La pâte est hydrophobe et ne peut donc être injectée ni inhalée ni avalée. Bien que la majorité de la pâte soit ensuite transformée en poudre, elle peut être fumée dans les pays producteurs. Elle n'est par contre pas importée dans les pays occidentaux.

c- La poudre ou chlorhydrate de cocaïne

Le chlorhydrate de cocaïne se présente sous la forme d'une poudre blanche floconneuse. Il est obtenu en dissolvant la pâte de coca dans de l'acide chlorhydrique et de l'eau. On ajoute un sel de potassium à ce mélange afin d'éliminer les impuretés. Enfin, on ajoute de l'ammoniaque ce qui provoque la précipitation du chlorhydrate de cocaïne qui peut être récupéré et séché. Avant sa distribution, la cocaïne peut être coupée (diluée) avec divers produit : lactose, anesthésique local (benzocaïne), d'autres drogues ou d'autres substances inertes. Le sel de cocaïne est hydrophile, il peut être solubilisé dans l'eau et donc injecté, inhalé (sniffé) ou ingéré. Il ne peut pas être fumé, car il se décompose et devient donc inactif à une température proche de sa température de vaporisation (198 C).

d- La freebase

La freebase est de la cocaïne libérée de son sel. Elle est obtenue par l'action d'ammoniaque sur une solution aqueuse de chlorhydrate de cocaïne. La molécule base est ensuite extraite par l'éther ou un autre solvant organique. La freebase est fumée. Jusqu'en 1986, on pouvait trouver des kits complets dans le commerce afin de réaliser soit même sa freebase (sauf la cocaïne). Comme la freebase est plus pure que la cocaïne poudre, elle était considérée comme plus saine et 20% des drogués l'utilisait dans les années 1970. Mais l'utilisation de l'éther pour sa préparation la rend dangereuse. Si l'éther ne s'est pas totalement volatilisé avant que la cocaïne ne soit fumée, il existe des risques d'explosion ou de brûlures.

e- Le crack

Le crack est une autre forme de cocaïne base fabriquée à partir du chlorhydrate de cocaïne. La poudre est dissoute dans une solution de bicarbonate de sodium et d'eau. La solution est portée à ébullition et une substance solide, le crack, se dépose, est séparée et séchée. Le crack est ensuite coupé en " cailloux " d'un dixième à un demi-gramme. Le crack est de la cocaïne pure à 75 à 90%. Le crack est fumé lui aussi.

 

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